« DjurDjura (groupe) » : différence entre les versions
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En 2016, le groupe retourne en Algérie et se produit au Théâtre Hasni-Chakroun d’[[Oran]] puis au Centre des arts de Sidi Fredj sur la côte ouest d’[[Alger]]. Il y chante ''Idurar n djerdjer'' (Mont Djurdjura), ''Tafat'' (Lumière), ''Yiwen wass'' (Un Jour) et ''Yir ussan'' (Les Mauvais Jours) ainsi que ''Kker a mmis umazigh'' (Debout fils d’Amazigh), chant patriotique écrit en 1945 par Mohand Ouidir Aït Amrane<ref name="MRed" />. |
En 2016, le groupe retourne en Algérie et se produit au Théâtre Hasni-Chakroun d’[[Oran]] puis au Centre des arts de Sidi Fredj sur la côte ouest d’[[Alger]]. Il y chante ''Idurar n djerdjer'' (Mont Djurdjura), ''Tafat'' (Lumière), ''Yiwen wass'' (Un Jour) et ''Yir ussan'' (Les Mauvais Jours) ainsi que ''Kker a mmis umazigh'' (Debout fils d’Amazigh), chant patriotique écrit en 1945 par Mohand Ouidir Aït Amrane<ref name="MRed" />. |
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Version du 11 février 2021 à 13:58
Pour le massif montagneux, voir Djurdjura.
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DjurDjura est le nom d'un groupe français d'expression kabyle, de musique instrumentale et vocale folk en langue berbère fondé en 1979 à Paris par Djouhra Abouda (alias Djura) et produit par son mari, Hervé Lacroix. La chanteuse et les deux choristes portent des vêtements traditionnels berbères.
Histoire
Djura a en toute logique associé au groupe ses sœurs, notamment Malha et Fatima, mais un tragique différend familial les a séparées en 1986, Djura continuant de mener le groupe avec d'autres choristes et musiciens. Elle décrit dans son ouvrage autobiographique, Le voile du silence, paru en 1987, son histoire et celle du groupe jusqu'à cette date.
Style
La musique du groupe est une fusion de la modernité (folk, pop rock) et des mélodies et rythmes traditionnels de la Kabylie[1].
Les chansons, écrites par Djura, sont basées sur des poèmes d'inspiration sociale, mais aussi et surtout féministe. Elle a en effet été marquée par un contexte familial patriarcal particulièrement violent et oppresseur.
Tournées en Algérie
En 2015, le groupe se reforme pour effectuer pour la première fois une tournée en Algérie, passant notamment au 37e festival international de musique de Timgad[1].
En 2016, le groupe retourne en Algérie et se produit au Théâtre Hasni-Chakroun d’Oran puis au Centre des arts de Sidi Fredj sur la côte ouest d’Alger. Il y chante Idurar n djerdjer (Mont Djurdjura), Tafat (Lumière), Yiwen wass (Un Jour) et Yir ussan (Les Mauvais Jours) ainsi que Kker a mmis umazigh (Debout fils d’Amazigh), chant patriotique écrit en 1945 par Mohand Ouidir Aït Amrane[1].
Discographie
Parmi les albums produits par le groupe de 1979 à 1986, on citera :
- 1979 : le Printemps
- 1980 : Asirem
- 1982 : A Yemma
- 1986 : Le Défi
Le groupe figure sur l'album d'Alan Stivell Symphonie celtique : Tír na nÓg.
Notes et références
- M. Rediane, Djura chante Nihal, Le jeune Indépendant, 14 août 2016.
