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| légende = Le groupe en 1980 ; de droite à gauche : Malha, Fatima et Djura.
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'''DjurDjura''' est un groupe français d'expression [[kabyle]], de musique instrumentale et vocale folk en [[Langues berbères|langue berbère]] fondé en 1979 à Paris par [[Djura|Djouhra Abouda]]<ref name="étoiles">{{lien web|url=http://www.lemidi-dz.com/index.php?operation=voir_article&id_article=culture@art1@2008-05-07|titre=Des étoiles nommées «Les filles du Djurdjura»|auteur=Kamel Lakhdar Chaouche|site=lemidi-dz.com|date=7 mai 2008}}.</ref> (alias Djura) et produit par son mari, Hervé Lacroix.
'''DjurDjura''' est un groupe français d'expression [[kabyle]], de musique instrumentale et vocale folk en [[Langues berbères|langue berbère]] fondé en 1979 par trois sœurs, [[Djura]], Malha et Fatima Abouda, leur frère, Djamel Abouda<ref name="étoiles">{{lien web|url=http://www.lemidi-dz.com/index.php?operation=voir_article&id_article=culture@art1@2008-05-07|titre=Des étoiles nommées «Les filles du Djurdjura»|auteur=Kamel Lakhdar Chaouche|site=lemidi-dz.com|date=7 mai 2008}}.</ref>, et leur mère, Tassadit Abouda. Le groupe est produit par le mari de Djura, Hervé Lacroix.


== Formation et dislocation du groupe ==
Le nom du groupe est emprunté au [[Djurdjura]], la plus longue chaîne montagneuse de la [[Kabylie]]. La chanteuse et les deux choristes portent des vêtements traditionnels berbères.
Créé en 1979, le groupe emprunte son nom au [[Djurdjura]], la plus longue chaîne montagneuse de la [[Kabylie]]. La chanteuse et les deux choristes portent des [[fouta]] kabyles conçues par Malha<ref>[https://musique-arabe.over-blog.com/article-djurdjura-50114061.html DjurDjura], ''Last Night in Orient'', 9 mai 2010.</ref>.


Il se sépare en 1986 à la suite de différends familiaux<ref>{{lien web|url=https://www.depechedekabylie.com/culture/djurdjura-il-etait-une-fois-un-groupe-mythique/|auteur=Akli N |titre=Djurdjura, il était une fois un groupe mythique|site=depechedekabylie.com|date=27 août 2019}}.</ref>. Djura donne, dans son ouvrage autobiographique, ''Le voile du silence'', paru en 1987, sa version de l'histoire du groupe.
== Histoire ==
Créé en 1979 par trois sœurs, Djura, Malha et Fatima, le groupe se sépare en 1986<ref>{{lien web|url=https://www.depechedekabylie.com/culture/djurdjura-il-etait-une-fois-un-groupe-mythique/|auteur=Akli N |titre=Djurdjura, il était une fois un groupe mythique|site=depechedekabylie.com|date=27 août 2019}}.</ref>. Djura décrit dans son ouvrage autobiographique, ''Le voile du silence'', paru en 1987, son histoire et celle du groupe jusqu'à sa dislocation.


== Formation d'un nouveau groupe, Djur Djura ==
Un nouveau groupe, sous le nom de Djur Djura (en deux mots) est créé la même année par Djura<ref name="DDjura">[https://www.discogs.com/fr/Djur-Djura-Le-D%C3%A9fi/master/1259624 Djur Djura], sur le site Discogs.</ref>.
Un nouveau groupe, sous le nom de Djur Djura (en deux mots) est créé la même année par Djura<ref name="DDjura">[https://www.discogs.com/fr/Djur-Djura-Le-D%C3%A9fi/master/1259624 Djur Djura], sur le site Discogs.</ref>.


=== Tournées en Algérie ===
== Tournées en Algérie ==
En 2015, le groupe se reforme pour effectuer pour la première fois une tournée en Algérie, passant notamment au {{37e}} festival international de musique de [[Timgad]]<ref name="MRed">M. Rediane, [https://www.jeune-independant.net/djura-chante-nihal/ Djura chante Nihal], ''Le jeune Indépendant'', 14 août 2016.</ref>.
Alors que le groupe initial avait été interdit de se produire en Algérie à cause de ses chants patriotique kabyles<ref>[https://musique-arabe.over-blog.com/article-djurdjura-50114061.html DjurDjura], ''Last Night in Orient'', 9 mai 2010 : {{Citation|Ils étaient interdit de jouer en Algérie à cause des chants patriotiques kabyles.}}</ref>, en 2015, le nouveau groupe, Djur Djura, y effectue une tournée, en passant notamment au {{37e}} festival international de musique de [[Timgad]]<ref name="MRed">M. Rediane, [https://www.jeune-independant.net/djura-chante-nihal/ Djura chante Nihal], ''Le jeune Indépendant'', 14 août 2016.</ref>.


En 2016, le groupe retourne en Algérie et se produit au Théâtre Hasni-Chakroun d’[[Oran]] puis au Centre des arts de Sidi Fredj sur la côte ouest d’[[Alger]]. Il y chante ''Idurar n djerdjer'' (Mont Djurdjura), ''Tafat'' (Lumière), ''Yiwen wass'' (Un Jour) et ''Yir ussan'' (Les Mauvais Jours) ainsi que ''Kker a mmis umazigh'' (Debout fils d’Amazigh), chant patriotique écrit en 1945 par Mohand Ouidir Aït Amrane<ref name="MRed" />.
En 2016, le groupe retourne en Algérie et se produit au Théâtre Hasni-Chakroun d’[[Oran]] puis au Centre des arts de Sidi Fredj sur la côte ouest d’[[Alger]]. Il y chante ''Idurar n djerdjer'' (Mont Djurdjura), ''Tafat'' (Lumière), ''Yiwen wass'' (Un Jour) et ''Yir ussan'' (Les Mauvais Jours) ainsi que ''Kker a mmis umazigh'' (Debout fils d’Amazigh), chant patriotique écrit en 1945 par Mohand Ouidir Aït Amrane<ref name="MRed" />.
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Version du 6 octobre 2021 à 23:58

DjurDjura
Le groupe en 1980 ; de droite à gauche : Malha, Fatima et Djura.
Présentation
Type
Fondation

DjurDjura est un groupe français d'expression kabyle, de musique instrumentale et vocale folk en langue berbère fondé en 1979 par trois sœurs, Djura, Malha et Fatima Abouda, leur frère, Djamel Abouda[1], et leur mère, Tassadit Abouda. Le groupe est produit par le mari de Djura, Hervé Lacroix.

Formation et dislocation du groupe

Créé en 1979, le groupe emprunte son nom au Djurdjura, la plus longue chaîne montagneuse de la Kabylie. La chanteuse et les deux choristes portent des fouta kabyles conçues par Malha[2].

Il se sépare en 1986 à la suite de différends familiaux[3]. Djura donne, dans son ouvrage autobiographique, Le voile du silence, paru en 1987, sa version de l'histoire du groupe.

Formation d'un nouveau groupe, Djur Djura

Un nouveau groupe, sous le nom de Djur Djura (en deux mots) est créé la même année par Djura[4].

Tournées en Algérie

Alors que le groupe initial avait été interdit de se produire en Algérie à cause de ses chants patriotique kabyles[5], en 2015, le nouveau groupe, Djur Djura, y effectue une tournée, en passant notamment au 37e festival international de musique de Timgad[6].

En 2016, le groupe retourne en Algérie et se produit au Théâtre Hasni-Chakroun d’Oran puis au Centre des arts de Sidi Fredj sur la côte ouest d’Alger. Il y chante Idurar n djerdjer (Mont Djurdjura), Tafat (Lumière), Yiwen wass (Un Jour) et Yir ussan (Les Mauvais Jours) ainsi que Kker a mmis umazigh (Debout fils d’Amazigh), chant patriotique écrit en 1945 par Mohand Ouidir Aït Amrane[6].

Style

La musique du groupe est une fusion de la modernité (folk, pop rock) et des mélodies et rythmes traditionnels de la Kabylie[6].

Les chansons, écrites par Djura, sont basées sur des poèmes d'inspiration sociale, mais aussi et surtout féministe ; « les filles du Djurjura ont vécu une expérience longue et douloureuse de filles rebelles, qui refusaient l’insoumission aux mœurs et aux traditions que leurs imposaient la famille, voire leur entourage à l’exil[1] ».

Discographie

Albums produits de 1979 à 1982 par le groupe Djurdjura (en un seul mot) :

  • 1979 : le Printemps,
  • 1980 : Asirem,
  • 1982 : A Yemma.

Le groupe figure sur l'album d'Alan Stivell Symphonie celtique : Tír na nÓg (décembre 1979)

Pour l'album Le Défi (1986), le nom du groupe est Djur Djura (en deux mots)[4].

Notes et références

  1. a et b Kamel Lakhdar Chaouche, « Des étoiles nommées «Les filles du Djurdjura» », sur lemidi-dz.com, .
  2. DjurDjura, Last Night in Orient, 9 mai 2010.
  3. Akli N, « Djurdjura, il était une fois un groupe mythique », sur depechedekabylie.com, .
  4. a et b Djur Djura, sur le site Discogs.
  5. DjurDjura, Last Night in Orient, 9 mai 2010 : « Ils étaient interdit de jouer en Algérie à cause des chants patriotiques kabyles. »
  6. a b et c M. Rediane, Djura chante Nihal, Le jeune Indépendant, 14 août 2016.

Voir aussi

Liens externes